Février 1992 Louisiane  

Ah la Louisiane ; Pourquoi la Louisiane ? J'y suis déjà allé il y a 4 ans professionnellement et suis tombé sous le charme ; ce sont d'anciens Français, des Cajuns. Les vieux parlent encore un Français très compliqué à comprendre et sont très contents de pouvoir converser avec nous. Union Justice and Confidence ; c'est ce qui est écrit sur leur drapeau. Leur devise "laissez le bon temps rouler". Moi ça me va je l'adopte. Je me demande aujourd'hui, après l'ouragan  (pourquoi les ouragans ont toujours des prénoms féminins... ?)Katarina dévastateur de 2005, ce qu'est advenu le Vieux carré ou quartier français

Voilà c'est parti. Nous avons rendez vous avec le p'tit gars Laurent et "sa grande", Marie Christine. Ils viennent de Rennes et ont des chapeaux ronds, vivent les Bretons
Voilà à peu près le circuit : Arrivée New Orléans, on y reste quelques jours, pouis après, Houmas, Thibodaux, Saint Martinville, Jefferson Island, Avery Iland (le tabasco), Lafayette, et par la suite retour vers Nouvelle Orléans.
Les rues de La Nouvelle Orléans
 
 
Le tramway ; sur pneus celui là
Derrière le saxo, le Mississipi
Derrière, le "Creole Queen" l'un des nombreux bateaux à roues à aubes qui naviguent sur le fleuve
 
 
Et bien sûr, février, c'est carnaval
On a droit aux défilés
On n'est pas là pour se faire emm.. on est là pour voir le défilé ... (air connu)
Les pompom girls (en français, les majorettes et leurs belles gambettes)
 
 
 
Ils peuvent pas avoir des BM comme tout le monde ?
Du gros Twin ! de la grosse Harley
Même une espèce de trike
Nous sommes à la Nouvelle Orléans, donc musique avant tout. N'oublions pas qu'Armstrong vient d'ici
 
Les indiens
 
a pink Cadillac ?
 
 
Femme orchestre au bord du trottoir
Ces balcons sont superbes
 
Regardez le papy ; c'est dommage qu'il n'y ait pas le son parce que vous lui retireriez 50 ans
Le marché
Et comme c'est carnaval c'est la fête dans les rues, et tout le monde regarde et jette des bonbons etc
Nous avons un peu navigué avec le "Natchez" ... qui naviguait en père peinard ...
Larguez les amarres !!
 
... We are going to San Francisco ...
 
 
Le fameux tramway nommé "Désir"
Alors devant c'est superbe ; mais plus on va vers les rues arrières, plus ce sont des quartiers défavorisés pour ne pas dire des taudis
 
Une église. Nous nous étions fait indiquer par l'hôtel, un dimanche matin, une église où il y avait des chants gospels ; nous y sommes allés. C'était superbe ! Quelle ambiance ; ça swinguait superbe ; ils était tous sidérés de voir des blancs dans leur chapelle. Le pasteur, en fin d'office est venu vers nous nous demander qui nous avait envoyé, il a dit "ne bougez pas", est allé chercher sa voiture, et nous a reconduit dans des quartiers "plus sûrs" pour des blancs
Ces arbres sont majestueux
Les propriétés ne le sont pas moins
 
Nous avions loué pour nos 15 jours une magnifique Lincoln Town Car ; du grand luxe ; un paquebot
Ah c'est sûr ça fait de l'ombre. La Mahi Chistine est obligé de baisser la tête ... pas Laurent
Tombe pas Marie Christine
Un beau Mac (je veux dire camion)
Un p'tit bistro tel que je les aime
Les bayous avec leurs "bateaux maisons" où les gens viennent passer la week end à pécher. Ce sont des marécages pleins de "crawfish" (délicieux) ... et de crocodiles (tout aussi délicieux à moins que ce soit lui qui gagne ...)
Le bayou avec la"10" qui passe au dessus
Pourvu que ce site reste préservé ! Il y a du pétrole en dessous
 
Encore une habitation de week end
Un éco musée comme ils aiment tant en avoir (il y en a effectivement beaucoup) par contre excusez moi, mais je ne me rappelle plus le nom
 
Laurent va "déplacer de l'argent" ..
Toujours l'éco musée
Vous avez vu comme le pont il monte ? En dessous c'est le Mississipi. Les bateaux peuvent le remonter (le Mississipi pas le pont bien sûr)
Des habitations typiques
Les fameuses maisons de planteurs "OakAlley" et "Houmas House"
 
Regardez ces allées majestueuses ; et au fond, le Mississipi
 
 
 
 
 
Le cimetière, dans le jardin
ça tranche un peu par rapport à celles d'avant ...
Un vieux bateau à aubes qui charrie des touristes ; Hugues il appellerait ça "des promène couillons"
Costume d'époque
La c'est Houmas House
 
 
 
La garçonnière, où le fils, dès l'âge de la puberté habitait. Il pouvait ainsi avec la bénédiction des parents y amener (pas forcément avec leurs consentements) toutes les esclaves de la plantation
 
La cuisine (vous vous en doutiez)
 
ça devait se passer comme ça à l'époque, les esclaves au boulot, et les "châtelaines" à la lecture ou au crochet
y a un mec qui sort de la garçonnière ...
 
Belle pompe à essence
 
 
 
De nouveau l'entrée d'un éco musée, où nous avons rencontré "Shirley"
 
 
Le soir comme souvent, repas de Crawfish,  avec une carafe de bière pour s'humecter la glotte. Bon Marie Christine et Laurent ont l'air contents. Les cajuns faisaient danser nos femmes ; des "two steps" et des "freeses" si je me rappelle bien
 
Arrivés à Saint Martinville, on s'est trouvé une belle chambre d'hôtes
avec une belle terrasse couverte
Puis c'est de nouveau le défilé
 
 
Les Romeros Brothers. C'était amusant de constater qu'ils avaient un répertoire que Marie Christine connaissait (de par ses grands parents) ce qui prouve que nous avions les mêmes ancêtres.  On avait constaté en plus dans les éco musées, qu'ils utilisaient les mêmes noms que nous pour les vieux outils ; par contre à partir d'une certaine date, ces noms ne coïncidaient plus ; c'était étonnant
 
 
C'est toujours carnaval, nous sommes invités par Shirley que nous avions rencontrée à l'écomusée, à une soirée, ou évidement il n'y a aucun touriste ; nous avons eu droit d'ailleurs à une ovation quand nous avons été annoncés !
Hello les cousins français !
 
 
 
 
 
C'est effectivement carnaval ...
De nouveau un petit bistro très "Amérique profonde" ; ils ne voyaient pas souvent des touristes ! On s'est fait payer à boire, et on nous a mis de la musique sur le juke box
Nous arrivons à Jefferson Island
 
Le port d'où partent les bateaux qui vont chercher les fameux crawfish
Toujours Jefferson Island
 
 
 
 
 
 
 
Nous sommes de retour vers la Nouvelle Orléans, plus besoin de la voiture, le plein et on la rend. Quand je parle de plein, effectivement il en rentre beaucoup, mais le gallon (3,7854118 litres)n'était pas cher à l'époque
Dans la Nouvelle Orléans, la musique
 
Et là, recueillement !  Nous sommes à "Preservation Hall", haut lieu du jazz New Orleans, où Armstrong jouait. Depuis qu'il est parti, la salle est restée en l'état ! C'est du très très grand spectacle
Ils sont d'époque aussi ! mais attention quand ils commencent à jouer ... !
Voilà fin de cet épisode. Le lendemain, c'est retour maison.

 

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